суббота, 19 сентября 2020 г.

19.09.2020

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    Voix off
    Illac Diaz, fondateur de Liter of Light, Manille, Philippines. Plus de vingt millions de Philippins vivent toujours dans une grande précarité énergétique. Les lampes à pétrole refont surface quand les familles n’ont plus les moyens de payer leur facture d’électricité ou quand ils n’arrivent pas à la pirater. Pour permettre à ces populations de s’éclairer écologiquement à moindres frais, cet architecte rapporte d’abord dans ses valises une méthode brésilienne d’une simplicité biblique : une vieille bouteille en plastique, de l’eau, quelques gouttes de chlore et le tour est joué.
    Illac Diaz, fondateur de Liter of Light
    C’est pas facile dans les centres urbains de convaincre les gens de mettre une bouteille en plastique remplie d’eau sur leur toit, car ils n’ont jamais vu ça avant. Pour eux, une bouteille en plastique, c’est ce qu’on met tous les jours sur la table. Alors, quand on leur dit qu’ils vont pouvoir en faire une ampoule de 55 watts grâce à la réfraction de la lumière à travers le toit, c’est quelque chose de magique pour eux.
    Voix off
    Illac améliore alors ce système pour s’éclairer la nuit. À la place de l’eau chlorée, des leds viennent cette fois se loger dans les bouteilles en plastique. Ces protections étanches permettent à ces lampes solaires de résister aux intempéries.
    Illac Diaz, fondateur de Liter of Light
    Quand on a commencé à mettre les tutoriaux1 vidéo de cette technologie open source2 sur Internet, on ne s’attendait pas à ce que ce soit si viral sur Facebook. Rien que sur YouTube, on a eu quatre millions de vues en trois mois !
    Voix off
    À ce jour, des centaines de milliers de lampes solaires ont été montées et installées par les habitants eux-mêmes, aux Philippines, mais aussi à l’étranger. L’émerveillement des bénéficiaires est toujours aussi intense que la première fois.
    Illac Diaz, fondateur de Liter of Light
    Ce soir-là, quand les gens se sont rassemblés pour voir les lampes allumées, et pas seulement les lampes chez eux, mais dans toute la rue, de l’arrêt du bus jusqu’à leur village, il n’y a jamais eu d’éclairage public avant, de voir ça, c’est comme dans la chanson « Cette rue pavée de jaune »3. C’était fantastique ! Alors, prêts à répandre ces rayons de soleil comme une traînée de poudre ?

    1  Plutôt « tutoriels »
    2 Cette désignation s’applique aux logiciels (et documents) dont la licence permet notamment la libre redistribution.
    3  « Goodbye Yellow Brick Road » est une chanson d’Elton John, faisant référence au Magicien d’Oz.